A.F.N.
Les drapeaux
Les anciens d'Afrique du Nord
La guerre d'Algérie se déroule de 1954 à 1962 et débouche sur l'indépendance de l'Algérie, Colonie Française de 1830 à 1848, puis partie intégrante du territoire de la République Française.
Cette « guerre » est surtout, sur le plan militaire, une guérilla.
La doctrine de la guerre révolutionnaire, mettant en œuvre l'arme psychologique est rejetée par le commandement. Elle oppose l'armée française dans toute sa diversité, faisant cohabiter commandos de troupes d'élites (parachutistes, légionnaires), forces de maintien de l'ordre (gardes mobiles, CRS), appelés du contingent aux troupes indépendantistes de l'Armée de libération nationale (ALN), branche armée du Front de libération nationale (FLN) .
Militairement gagnée par la France en 1959 (Opération jumelles), elle est politiquement remportée par le mouvement indépendantiste en 1962.
Elle se double d'une guerre civile et idéologique au sein des deux communautés, donnant lieu à des vagues successives d'attentats, assassinats et massacres sur les deux rives de la Méditerranée.
Elle se double d'une guerre civile et idéologique au sein des deux communautés, donnant lieu à des vagues successives d'attentats, assassinats et massacres sur les deux rives de la Méditerranée.
Les pertes françaises
Les chiffres concernant les Françaises et Français de métropole et d’Algérie, les « Français musulmans » et les légionnaires sont les mieux connues : Journal Officiel du 4 et 7 août 1986 : 23196 décédés dont 371 marins, 1047 de l'Armée de l'air et 487 gendarmes. Après le cessez le feu, 360 autres militaires sont morts, sans compter les disparus.
Pour les civils chrétiens et juifs le total est de 2788 tués et 875 disparus jusqu’au cessez-le-feu. Il faut y ajouter, après le cessez le feu, 3018 enlèvements dont 1 282 retrouvés (déclaration de Broglie du 24 novembre 1964, confirmée par lettre Santini du 9 novembre 1994).
En 2005, la commission d'historien chargée de faire toute la lumière sur ce douloureux problème a retrouvé à Nantes 600 autres disparitions; d'autres découvertes sont possibles. Civils musulmans de 1954 au 19 mars 1962 : 16 378 tués par le FLN. 13 296 disparus.
Très coûteuse en hommes, en argent et en destructions, la guerre d'Algérie est restée un traumatisme moral et psychologique durable pour les deux pays.