La marche du bataillon de choc
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La marche du bataillon de choc
La route vers l'inconnu est toujours bien venue,
Le but est devant nous, braquons les armes,
La défaillance exclue, plus rien ne compte plus,
Pour nous c'est le devoir, pour vous les larmes,
L'heure a sonné, adieu belle fille,
Nous repartons vers notre destin.
Loin du pays, loin de la famille,
Nous nous en allons par les chemins.
Le cœur léger avec un sourire,
Les yeux fixés sur l'horizon,
Les compagnies en marche sans faiblir,
Chantons en cœur à pleins poumons,
« En pointe toujours », ce cri nous appelle,
Nous sommes ici taillés d'un bloc,
Tous en avant, adieu ah ma belle,
Adieu du bataillon de choc.
Debout les volontaires, chasseurs et légionnaires,
Les parachutes sont prêts pour l'aventure.
Debout para attend, ne perdons pas de temps,
Restons unis et la victoire est sûre.
Variante :
Debout les volontaires, paras et légionnaires,
Les parachutes sont prêts pour l'aventure.
Le Nord-Atlas attend, ne perdons pas de temps,
Restons unis et la victoire est sûre.
Le bataillon de choc est une unité d'élite de l'Armée française formée en à Staoueli en Algérie.
Entraîné au parachutisme et aux méthodes commandos, son but est d'apporter un soutien aux organisations de la résistance française en vue de renforcer leur action.
Tous les chasseurs sont volontaires et réunis autour d'une même doctrine rappelant leurs origines diverses.
Elle est « puissance de la légion, légèreté du chasseur, chic du cavalier ».
L'unité est tour à tour engagée en France et en Allemagne pendant le second conflit mondial puis en Indochine et en Algérie avant d'être dissoute à la fin de l'année 1963.
, création du bataillon d'assaut puis bataillon de choc à Staoueli., avec le 3ème bataillon de choc (ex. commandos de France), le 1er bataillon de choc forme le 1er groupement de bataillons de choc., avec le 2ème bataillon de choc (ex. bataillon Janson-de-Sailly) il forme le 1er bataillon du 1er régiment d'infanterie de choc aéroporté (I/1er RICAP). Ce régiment prend le 1er l'appellation de 1er régiment de choc., le 1er bataillon du 1er régiment de choc devient le 1er bataillon parachutiste de choc avant d'être intégré à la demi-brigade de marche parachutiste en partance pour l'Indochine., le bataillon est dissous pour former le 1er bataillon du 14ème régiment d'infanterie parachutiste de choc (I/14ème RIPC) avec des unités stationnées à Toulouse.-, devient le 1er bataillon de la 14ème brigade de tirailleurs algériens parachutistes.- 1954, devient le 19ème bataillon de tirailleurs algériens, le 19ème BTA est dissous. Son fanion est confié au 12e bataillon parachutiste de choc., le 1er BPC est recréé au sein de la 11 ème demi-brigade parachutiste de choc par changement de nom du 12ème bataillon parachutiste de choc., le1er BPC est dissous. Son fanion rejoint le drapeau du 1er régiment de choc au Centre national d'entraînement commando à Mont-Louis.Le fanion du bataillon est décoré de la croix de guerre 1939-1945 avec trois palmes et de la croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec deux palmes pour ses 5 citations à l'ordre de l'Armée, obtenues lors de la Seconde Guerre mondiale et la guerre d'Indochine :
- citation du pour le débarquement sur l'Ile d'Elbe (général de Lattre) ;
- citation du pour les combats de Toulon, Dijon, Haute-Saône, Vosges jusqu'au col du Hundsruck (général de Gaulle) ;
- citation du pour les combats d'Allemagne (général de Gaulle) ;
- citation du au titre de la [demi-brigade de marche parachutiste] ;
- citation du pour l'ensemble de son action au Tonkin et en Cochinchine.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes:
- Corse 1943
- Ile d'Elbe 1944
- Cap Nègre - Toulon 1944
- Haute Alsace 1944-1945
- Indochine 1947-1948 1951-1954
- AFN 1952-1962
Sa cravate est ornée de la fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 avec une olive aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1939-1945 et de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre des TOE, remise par le général Chanson le à Saïgon.La garde au drapeau était alors confiée à l'adjudant-chef Lesage ainsi qu'aux adjudants Auriol et Joyeux.