L'avion - Nouveau projet

U.N.C - A.F.N La Boissière de Montaigu
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Veuves de guerres - Anciens combattants - Soldats de France
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L'avion

Les reportages
L'Avion Allemand
       L'avion allemand tombé à la Boissière de Montaigu pendant la guerre 1939 - 1945.

       La scène se déroule le 22 décembre 1940, prés du village de la Rigournière, à la Boissière de Montaigu.
       Un avion allemand de reconnaissance venant du sud semble en perdition; volant à basse altitude, il heurte la cime d'un grand chêne et s'abat brutalement dans un champs où travaillent trois cultivateurs : Louis GUERIN, Constant GUERIN et Pierre DURAND, qui se précipitent pour aider le pilote à sortir de sa carlingue totalement disloquée.


       L'extraction s'avère plus difficile que prévue et pourtant il faut faire vite, car l'incendie menace.

       Avec l'aide de Jean Marie CHARBONNEAU et d'Alexis LUCAS, venus en renfort, on réussit quand même à sortir l'officier allemand qui avait les deux jambes coincées, et qui semble un peu choqué.

       Mais, très vite, il reprend ses esprits et, sans avoir remercié ses sauveteurs dans sa langue, il demande avec insistance : "Cognac, cognac!".

       Le fils GUERIN se précipite à la ferme toute proche et, en remplacement du cognac qu'il ne possède pas, il revient avec un petit verre d'eau de Vie.

      
      "Nein! Nein! Cognac" répète inlassablement l'Allemand, qui réitère sa demande à la vue du curé de la Boissière de Montaigu appelé pour le cas où le sauvetage se serait mal terminé.

       Finalement, on ne sait pas qui a trouvé la clef du mystère: le pilote voulait seulement dire qu'il appartenait à la base aérienne de cognac en Charente.

       Le soir même, il sera récupéré par la feld-kommandantur de la Roche sur Yon et deux soldats allemands resteront une semaine à la ferme de la Rigournière pour garder la carcasse de l'avion.
          Epilogue heureux de cet évènement du début de l'occupation, quelques mois plus tard, quatre prisonniers de la Boissière de Montaigu reviendront prématurément de leurs stalags respectifs; il s'agissait de Gérard LEROUX, Henri GAUTIER, Félix GOURAUD et Maxime GOURAUD, ces deux derniers apparentés à la famille CHARBONNEAU qui avait participé au Sauvetage.

      L'officier allemand n'avait pas oublié et il remerciait à sa façon la Commune de la Boissière de Montaigu.

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